Par un revirement sur sa jurisprudence antérieure (CE 6 juin 2018, n° 405608, Lebon T. 588, 589 et 869 ; AJDA 2018. 1195), le Conseil d’Etat estime que le sas d’entrée d’un magasin a, en dépit du fait qu’il n’accueille aucune marchandise, vocation à permettre aux clients de l’établissement de bénéficier de ses prestations commerciales. Cet espace doit ainsi être regardé comme affecté à la circulation de la clientèle pour effectuer ses achats et donc intégré à la surface de vente retenue pour le calcul de la taxe sur les surfaces commerciales comme pour la détermination des projets soumis à autorisation d’exploitation commerciale.